Connaissant le tempérament du combattant français, on se doutait qu'il ne se laisserait pas "baffer" (comme Coleman) pendant 10 minutes par le Japonais sans réagir. Le Banner a d'ailleurs instauré des règles à son avantage avant le combat, lui permettant de boxer son adversaire à souhait. L'affrontement avait donc tout d'une rencontre de MMA... à quelques exceptions près. Le Banner a combattu avec des gants de K-1 alors que Suzukawa avait les mains nues, et ne pouvait de ce fait frapper son adversaire avec les poings (uniquement avec des frappes paume ouverte). Le "rope-escape" (technique propre au catch qui permet au combattant qui attrape la corde de se sortir d'une situation périlleuse) a été autorisé, quant à la victoire, elle ne pouvait s'obtenir que par KO ou par abandon, avant la limite prévue (qui était de 45 minutes).


D'entrée, Jérôme a mis la pression avec ses coups et le Japonais s'est vite retrouvé débordé.


Suzukawa a fait de nombreux voyages au tapis durant la rencontre (6 en tout), terrassé (à chaque fois) par des enchaînements dévastateurs du Français. Ce dernier s'est même permis le luxe de projeter son adversaire et de prendre la montée. Heureusement pour l'ancien sumo, le "rope-escape" lui a permis de limiter la casse au sol.


Finalement, après avoir valdingué d'un coin à l'autre du ring pendant 5 longues minutes, le Japonais s'est effondré pour de bon en prenant une (énième) droite de son adversaire à la pointe du menton.


Si les combats contre Mark Coleman et Bob Sapp avaient été arrangés, celui contre Le Banner ne l'était visiblement pas, comme en témoigne la tête du Japonais à l'issue de la rencontre.